La création de la Métropole de Lyon en janvier 2015 nous a été présentée, par Messieurs Collomb et Mercier, comme une toute nouvelle collectivité dont l’un des buts principaux était une rationalisation des services et donc un abaissement des coûts.
La reprise par le Grand Lyon de certains services du département laissait apparaitre de coûteux doublons. Parmi ceux-ci, ceux d’aide à la personne. Dans toutes les communes de la Métropole et dans chaque arrondissement de la Ville de Lyon, nous allions avoir les CCAS (Centres communaux d’action sociale) et des MDR (Maisons du Rhône).
Depuis janvier 2017, les MDR sont devenues les MDM (Maisons de la Métropole). Il y a 57 MDM sur le territoire de la Métropole, employant environ 1 500 personnes. Si le nom a changé, rien d’autre n’avait été fait pour opérer un rapprochement logique des deux structures.
Une première étape devrait voir le jour à Lyon à compter de début 2018. Les 9 CCAS et 18 MDM devraient fusionner pour se présenter en guichet unique, mais présenté comme expérimental. Souhaitons que le rapprochement de ces deux entités soit terminé avant la fin du mandat, c’est-à-dire 2020 et surtout qu’il soit généralisé à toutes les communes.
Ceci renforce l’analyse de CANOL considérant que la mise en place de cette métropole demandera plus de 6 ans avant qu’on puisse juger de la pertinence de sa création. A ce jour, il est difficile de trouver des progrès en termes d’efficacité, de lisibilité et surtout de maîtrise de gestion, critères qui ne peuvent se traduire que par une baisse des coûts.