« Je m'engage à ce qu'il n'y ait pas de hausses d'impôts durant ce mandat ». Tel était l'engagement de Grégory Doucet, maire de Lyon.
Cependant, le 8 juillet, le conseil municipal a voté une hausse de la Taxe d'Habitation sur les résidences secondaires qui va passer de 20% à 60%, taux maximum autorisé par la loi (soit une hausse de 200%).
La raison « invoquée » est la mise sur le marché d'une partie des 15 000 logements concernés. On a pu constater qu'à Paris, ce processus n'a libéré que 5% des résidences secondaires. C'est une manière de présenter cette décision.
L'autre point de vue est plutôt justifié par la hausse considérable des charges de fonctionnement comme par exemple des embauches conséquentes de personnel. Également par une hausse vertigineuse de la dette qui devrait passer de 400 M€ à 650 M€ d'ici la fin du mandat.
CANOL, dont la vocation est de suivre la bonne gestion financière des collectivités, tire déjà la sonnette d'alarme pour cette dérive dangereuse, injustifiée et particulièrement regrettable.
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