Créés par le traité de Rome de 1957 et mis en place en 1960, les premiers fonds structurels FSE (Fonds Social Européen) distribués par l’Europe visaient à soutenir l’emploi et à favoriser la cohésion sociale et économique dans les états membres.
Depuis, d’autres fonds européens spécifiques ont été créés. Les deux principaux sont le FEDER (Fond Européen de Développement Economique Régional) et le FEADER (Fond Européen Agricole de Développement Rural).
L’ensemble de ces fonds, a vocation à limiter les écarts de développement entre les régions de l’UE, les moins développées bénéficiant d’aides plus importantes. Les programmes d’aides sont déterminés en fonction du PIB par habitant et du nombre d’habitants de chaque État membre.
Ces aides sont fondées sur le principe de cofinancement par les régions (ou l’État) concernées. Elles dépendent du niveau de développement de celles-ci. Le taux de participation de l’UE varie de 50 à 85 % du coût des projets.
Sur la période 2014-2020, le programme d’investissements cumulés (hors FEADER) était de 510 Md€ dont 381,5 Md€ d’aides de l’UE et 128,5 Md€ financés par les États ou régions. Les chiffres pour 2021-2027 ne sont pas encore disponibles mais devraient être en forte hausse.
Pour le FEADER, l’enveloppe globale était de 100 Md€. Pour 2021-2027 elle a été fixée à 99 Md€ dont 9 Md€ au titre de la relance après Covid.
Si la Pologne est le 1er bénéficiaire, tous fonds confondus, des aides de l’UE, la France est l’état membre le plus doté en FEADER.
Les régions françaises, pour la période 2014-2020, ont reçu 28 Md€ de fonds européens (dont 12 Md€ de FEADER) et se sont engagées à abonder 18 Md€, soit un programme d’investissements global de 46 Md€.
Ces fonds européens, peu connus du grand public, sont donc une manne à disposition des régions pour financer le développement économique, l’éducation, l’emploi, la recherche développement, les investissements dans les secteurs agricoles, agroalimentaires et forestiers, la lutte contre la pauvreté et les aléas climatiques.
Ils ont par ailleurs une dimension pédagogique importante : les aides étant subordonnées à un cofinancement, les régions sont tenues de dégager des excédents de fonctionnement conséquents pour pouvoir les abonder.
Notre région AURA a su en profiter.
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