Nous avons relevé un appel d’offres étonnant émanant de la DPDP (direction qui n’est pas référencée dans l’organigramme du Grand Lyon !) :
« la DPDP souhaite renforcer l’expertise « design de politiques et de services publics » dans le champ de ses prestataires. En effet, la prospective produite par la DPDP, si elle n’a pas vocation à se traduire mécaniquement dans des plans d’action ou de nouveaux projets, a toutefois la pleine ambition de produire des résultats et des idées pertinentes vis-à-vis de la sphère de l’action publique et de se traduire concrètement dans les projets de la collectivité.
Le candidat devra donc être en capacité de décliner les savoir-faire issus du design de politiques publiques (propreté, mobilité, aide sociale, énergie ?) et en lien étroit avec les projets opérationnels. Il ne s’agit pas ici de design de produit, ni de design « prospectif » mais bien d’un design centré sur les politiques publiques, la matérialisation des idées et leurs traductions opérationnelles, pour permettre d’alimenter la conduite de l’action publique. »
Il semble que cette direction de la Métropole :
- ne fasse pas confiance dans ses propres ressources, ni dans celles des autres directions, ni dans le cabinet du Président… ni dans les compétences des prochains élus,
- préfère faire endosser la responsabilité de ses éventuelles erreurs par un organisme extérieur,
- n’a pas le souci de l’avis du prochain président de la Métropole, les candidatures devant être soumises pour le 19 juin.
On se demande pourquoi on nous demande d’aller voter pour élire des représentants… quand il suffit de payer 210 000 € maxi sur 3 ans pour trouver la compétence dont on a besoin !
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