Le confinement a généré une intense réflexion de l’exécutif métropolitain (David KIMELFELD jusqu’au 30 juin puis Bruno BERNARD) sur le risque d’un retour massif en ville des automobiles lors du déconfinement, afin d’inciter les gens à ne pas choisir de réutiliser la voiture pour éviter les transports en commun beaucoup étant réticents à les utiliser par crainte de trop de promiscuité. La solution retenue a été de soutenir et d’accroitre les possibilités de déplacements en vélo :
- Plan vélo de 5 millions d’euros le 4 mai avec création de 77 km de pistes cyclables avant la rentrée de septembre
- Aide à l’achat de vélos cargos, familiaux, pliants, à assistance électrique, triporteur : le budget initial de 350 000 € prévu pour 2020 est augmenté de 1 500 000 € (Délibération du 27 juillet)
C’est fort de tous ses nouveaux avatars que la bicyclette a cessé d’être un humble vélo pour devenir un véhicule le plus souvent électrifié, pressé et irrespectueux de tous les autres usagers de l’espace commun. Il y aurait certainement une mise en ordre à opérer…
Par ailleurs le 15 septembre le conseil d’administration de Lyon Parc Auto a élu comme président Fabien Bagnon, 13e Vice-Président en charge de la Voirie et des mobilités actives. Ce dernier étant jusqu’alors connu comme le « monsieur Vélo » de l’exécutif écologiste, en tant qu’ancien co-président de la Ville à Vélo . Ce choix paradoxal interroge sur l’orientation qui sera donnée à cette société d’économie mixte qui gère depuis 1969 le stationnement ( 65 000 places – parkings et en surface – et plus de 2 000 places sécurisées pour les deux roues – vélos, motos).
Quels seront les effets de toutes ces décisions et seront-elles bénéfiques aux métropolitains ? En tout cas ce qui est sûr c’est que les contribuables devront en assurer le financement.
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