Le conseil départemental du Rhône a approuvé fin juin son compte administratif 2018. Il s’agit de son 4ème exercice depuis la scission avec la Métropole.
Nous avons examiné les principaux chiffres 2018 en les comparant avec ceux de 2017. Nous avons effectué cette comparaison par habitant, la population s’étant accrue de 1,5% (7 000 habitants). Voici ce que nous avons constaté :
montant global (K€) | montant par habitant | croissance par habitant | ||||
2017 | 2018 | 2017 | 2018 | Montant | par hab. | |
recettes fonctionnement | 492 936 | 476 734 | 1 076 € | 1 026 € | -51 € | -4,7% |
dotations de l’Etat | 171 916 | 150 087 | 375 € | 323 € | -52 € | -14,0% |
Fiscalité | 253 146 | 257 242 | 553 € | 553 € | 1 € | 0,1% |
dépenses fonctionnement | 431 788 | 403 050 | 943 € | 867 € | -76 € | -8,0% |
dépenses de personnel | 90 872 | 91 972 | 198 € | 198 € | -1 € | -0,3% |
ratio personnel/fonct. | 21,0 % | 22,8 % | 21,0 % | 22,8 % | ||
Epargne brute | 61 149 | 73 685 | 134 € | 159 € | 25 € | 18,7% |
Epargne nette | 36 745 | 46 794 | 80 € | 101 € | 20 € | 25,5% |
Dépenses d’équipement | 63 486 | 66 838 | 139 € | 144 € | 5 € | 3,7% |
Dette au 31/12 | 423 142 | 414 578 | 924 € | 892 € | -32 € | -3,5% |
Les recettes de fonctionnement :
- Elles ont baissé de 4,7%, du fait de la baisse des dotations de l’Etat. Celle-ci est due au transfert de la compétence transport à la Région.
- La fiscalité est stable, croissant en fonction de la population. On notera cependant une augmentation significative (+6,3%) des droits de mutation.
Dépenses de fonctionnement :
- Elles baissent de 8% par habitant (-76 €), là encore du fait du transfert de la compétence transport à la Région.
- Les frais de personnel sont stables, les effectifs baissant de 21 à 1 647 agents.
L’épargne (ou capacité d’investissement)
- L’épargne brute (solde de fonctionnement : recettes – dépenses) s’est sensiblement améliorée en 2018 (+18,7%), le département bénéficiant toujours de la compensation annuelle de 72 M€ versée par la Métropole.
- Après remboursement de l’annuité d’emprunts, l’épargne nette s’améliore encore (+25,5%). Avec 9,8%, elle est même nettement supérieure au niveau déterminé par la CLERCT (7,17%) lors de la création de la Métropole.
Les dépenses d’équipement
- Elles augmentent légèrement de 3,7% à 66,8 M€.
La dette
- Elle diminue légèrement de 3,5%, le solde des emprunts étant négatif de 7,4 M€.
- la capacité de remboursement s’améliore à 5,6 années.
Les dépenses nettes de fonctionnement par domaine
- Elles baissent globalement de 5,8%, due à la perte de la compétence transports.
- Outre la hausse difficilement maîtrisable de 4% des dépenses sociales, il faut noter une hausse de 12,7% des dépenses d’administration générale (+6,2 M€).
En conclusion,
La situation financière du département s’améliore d’année en année. Les dépenses sont maîtrisées et la capacité d’investissement est en hausse sensible.