Il est de bon ton pour les candidats à la présidentielle de mépriser une approche comptable (on n’ose pas dire financière) de la gestion publique. Ainsi, dans l’émission politique de France 2 de jeudi 9 février 2017, Marine Le Pen répondait à François Lenglet qui lui faisait remarquer le coût exorbitant et non financé de ses nombreuses dépenses nouvelles : « J’adore votre vision comptable ! C’est tout ce que je rejette en économie ». Emmanuel Macron qui se dit d’une « gauche qui se confronte au réel » déclarait pourtant à son meeting de février à Lyon : « Un président, ce n’est pas un épicier. L’important, c’est d’avoir une vision, pas forcément d’être dans les détails de la comptabilité ».
Une illustration de cet état d’esprit nous est donnée par (…)
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