« La Société a le droit de demander compte à tout Agent public de son administration » énonce l’Article n° 15 de la Déclaration des Droits de l’Homme.
Pourtant CANOL rencontre de plus en plus de difficultés à obtenir l’objet des délibérations, et leurs détails, ou alors très tardivement, trois ou quatre mois ou plus après le Conseil. Notamment pour la Ville de Lyon, CANOL a pu faire corriger le budget primitif qui était faux, mais pour autant, les décisions du 21 janvier ne sont toujours pas accessibles fin mars ! Et pour la Métropole, la situation n’est pas plus brillante !
La Cour des Comptes s’interrogeait récemment sur la mise en open data et sous format réutilisable des documents budgétaires, force est de constater que les collectivités
territoriales n’ont pas de meilleurs résultats : moins de 8% ont ouvert leurs données publiques. La Cour relève, une pléiade d’acteurs chargée de la promotion de l’accès aux données publiques : CADA (commission d’accès aux documents administratifs), DINSIC (direction interministérielle du numérique et du système d’information et de communication de l’Etat), l’administrateur général des données, la DRI (direction de la recherche et de l’innovation), du CGDD (commissariat général au développement durable) du ministère de l’écologie.
Comment peut-on se réclamer de vivre dans une vraie démocratie alors qu’il est si difficile d’obtenir la transparence et la sincérité que tous les citoyens sont en droit d’exiger.
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