Nous avons analysé avec intérêt l’exercice 2018 puisqu’il s’agissait de la quatrième année de la création de la Métropole et qu’il devrait maintenant être possible de tirer certaines tendances.
Nous avons fait la comparaison avec l’exercice précédent en tenant compte des budgets annexes et en faisant les calculs par habitant, la population s’étant accrue de 1,1% (15 000 habitants).
Si la situation financière paraît s’améliorer, ce n’est pas dû à des efforts d’économie, mais plutôt aux faits suivants :
- Eléments extérieurs dont profite la Métropole:
- Baisse des taux d’intérêts : 23 M€
- Diminution des dépenses exceptionnelles : – 40 M€
- Hausse des recettes exceptionnelles : + 83 M€
- Volonté de la Métropole de maximiser ses recettes au détriment des contribuables et des consommateurs
- Hausse des droits de mutation : + 50 M€. Les taux ont été majorés de 18,4% en 2014 (cadeau de M. Mercier à M. Collomb pour la reprise de ses opérations par la Métropole sur son territoire). Il serait maintenant justifié de les baisser d’autant !
- Prix de l’eau supérieur au coût du service (37,6 M€ de trop perçu en 2018, cf article à ce sujet).
CANOL souhaiterait que le rapport de présentation du compte administratif, le principal événement de l’année puisqu’il doit être le reflet des décisions prises par nos élus, ne soit pas seulement un alignement de chiffres mais offre beaucoup plus de transparence en expliquant ce qui a motivé les variations constatées, soit la conjoncture pour laquelle les élus ne sont pour rien, soit leurs décisions, si elles ont eu une influence.
Une actualisation de notre étude sur « la Métropole, 3 ans après » sera publiée prochainement.
Analyse chiffrée sur : https://www.canol.fr/etudes/
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