Le Musée des confluences, vous vous souvenez ?
Vous pensiez qu’au-delà des 14 millions de subventions annuelles nécessaires à son fonctionnement, c’en était fini des dépenses. Que nenni, les centaines de millions dépensés n’ont pas suffi à régler tous les problèmes liés à la reconversion du Musée Guimet.
En effet l’opération pour la construction du musée avait d’abord négligé de prévoir les locaux nécessaires à la conservation des œuvres de réserve. A cause de cet oubli, le permis de construire qui réservait le sous-sol au stationnement avec 261 places a été modifié pour pallier au défaut de stockage des œuvres. Mais cette aire de stockage s’est avérée insuffisante et il a fallu une extension. On notera au passage la double dépense supplémentaire : la construction d’un parking extérieur et la location de volumes supplémentaires de stockage.
On a finalement utilisé les locaux d’un bâtiment du 7ème arrondissement assez vétuste dont la surface s’avère encore insuffisante. La Métropole a donc lancé une opération de mise en conformité et d’extension de ces locaux qui passeraient en gros de 3 000 m² à 4 500 m² pour un montant estimé à 2 millions d’€.
Par ailleurs, la part de l’entretien technique va commencer à augmenter sérieusement, passée la garantie de parfait achèvement s’étalant sur 2015, et 3 exercices avec un bâtiment pratiquement neuf.
Le musée est un établissement public de coopération culturelle industriel et commercial (EPCC), dont la métropole, le département du Rhône, la ville de Lyon sont en principe membres.
Ce qui est troublant, c’est que l’opération d’aménagement des 1 500 m² de conservation a comme maître d’ouvrage la Métropole et non l’EPCC.
De là à penser que les collectivités membres de l’EPCC payent directement certaines dépenses du musée…A suivre !
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